Euronext Le marché des céréales au ralenti
Paris, 8 avr 2015 (AFP) - Le marché européen des céréales tournait au ralenti mercredi, avec un faible volume d'affaires sur les contrats blé et des cours en baisse à la mi-journée.
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En blé, « les grands acheteurs internationaux sont moins présents aux achats qu'ils ne l'étaient auparavant, leurs achats étant pour la plupart bien avancés », estime le cabinet Agritel dans une note. L'Arabie Saoudite vient tout de même de commander 780.000 tonnes de blé et la Jordanie a lancé un appel d'offres pour 100.000 tonnes d'orge fourragère, soulignent néanmoins les analystes d'Offre et Demande Agricole (Oda).
Par ailleurs, « les précipitations en région mer Noire, et les perspectives de pluies aux Etats-Unis rassurent les opérateurs », qui craignaient les effets d'un temps trop sec dans ces régions, d'où la détente des prix, estime Agritel.
« Les prix devraient se consolider avant le prochain rapport de l'Usda qui doit être publié demain », estime Arnaud Saulais de Starsupply Renewables. Le ministère américain de l'Agriculture (Usda) publiera jeudi son rapport mensuel sur la demande et l'offre mondiales de céréales et d'oléagineux.
Côté maïs, « les importants stocks (...) continuent de limiter la progression des prix », même si les surfaces cultivées pourraient se réduire pour la prochaine récolte, commente Agritel.
« En Ukraine, par exemple, les producteurs devraient diminuer l'assolement maïs à la faveur de cultures moins consommatrices d'intrants, en raison de l'augmentation (du prix) de ceux-ci du fait de la forte inflation à laquelle doit faire face le pays », explique le cabinet.
Sur Euronext vers 12h30 (11h30 Gmt), la tonne de blé perdait 50 centimes sur l'échéance de mai à 191 euros et 75 centimes sur celle de septembre à 190,25 euros. Moins de 3.000 lots avaient été échangés. Le maïs était stable sur l'échéance de juin à 165,25 euros et gagnait 25 centimes sur celle d'août à 171,75 euros. Environ 500 lots avaient changé de main.
En France, sur le marché physique, blé et orges perdaient un euro. Le maïs restait stable.
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